Danse
pour nous mettre en forme et conserver le souffle
Espace Poésie
Le Marin-pêcheur
r
Coiffé d’une casquette déformée à la visière cartonnée,
Vêtu d’une ample vareuse au bleu décoloré,
Assis sur un banc, à l’ombre d’un pin maritime décharné,
Tu attends à la marée montante le retour des chalutiers
Escortés d’une nuée de mouettes affamées
Assurées de trouver dans la longue traînée,
La pitance convoitée pour la dernière nichée.
Ton visage buriné, sculpté par les embruns et le vent,
Tes mains calleuses et déformées par les mauvais temps
Endurés durant de nombreuses années
Trahissent ton passé d’ancien marin- pêcheur retraité.
Devant toi, au retour des bateaux chargés
Renaissent les souvenirs d’un temps passé.
Tu en as essuyé du gros temps et des coups de vent,
Mais courageux et téméraire tu es toujours allé de l’avant
Ramenant à bon port bateau et équipage.
Ton métier fait partie de ceux classés courage
Et pour les embrasser, il faut une trempe de fer,
Beaucoup de volonté et un grand savoir-faire.
Combien de fois ta femme au foyer a souvent tremblé
Lorsque soudainement le vent de noroit s’est levé.
Ne sachant à quel saint se vouer, c’est la Vierge qui est priée
L’implorant de te protéger et de te ramener
Auprès de toute la maisonnée.
Le Scribouilleur
Randonnée
Les randonnées vous manquent ?
Oui ? à moi aussi, je vous propose celle-ci :
BON, Vous n’avez pas eu le vertige,! alors, on peut continuer en altitude !
Je vous propose un vol en paramoteur de 42 km. Vous survolerez le beau département de l’Aveyron et apprécierez sous un angle nouveau les prouesses techniques du viaduc de Millau cliquer ici
La Chronique de Philippe
Suffrage universel ..nie vers elles!
Le mois prochain, les randonneurs d’Escalquens vont pouvoir se rendre aux urnes, celles où l’on vote et non pas celles où le virus voudrait les mettre au repos éternel!
Le bulletin de santé du bulletin de vote, en France, a longtemps été inquiétant.
Dans l’Ancien Régime, pour désigner des représentants dans des institutions locales, il existait un suffrage censitaire c’est-à-dire réservé à ceux qui payait un impôt direct appelé le cens.
A la Révolution de 1789, ce type d’élection est reconduit: seuls les hommes de plus de 25 ans et payant cet impôt au-delà d’un certain seuil votaient pour désigner des électeurs, qui, eux, devaient être encore plus riches pour pouvoir élire les députés (élection indirecte). Même à cette époque, il y avait « des plus égaux que d’autres »….et pas d’égales!
Après l’ère Napoléonienne, en 1815, c’est la Restauration de la monarchie. Le système de l’impôt censitaire est alors durci: un électeur doit avoir plus de 30 ans et payer un cens élevé. Les plus riches des riches peuvent voter deux fois! En conséquence, les électeurs sont au nombre de 100 000 alors que la population est d’environ 30 millions d’individus. Pour être élu, il faut être encore plus vieux (40 ans) et plus riche..d’autant plus que ces élus devaient vivre de leurs rentes car les mandats électoraux n’étaient pas rémunérés. Les aristocrates revenaient au pouvoir!
La révolution de 1830 permettra de baisser l’âge requis pour voter (25 ans) et l’impôt à payer : le nombre d’électeurs doublera.
C’est la révolution suivante, en 1848, qui instaurera le suffrage universel masculin, pour les plus de 21 ans. Il y aura 9 millions d’électeurs. Mais ce nouveau processus se retournera contre ses créateurs: les républicains seront battus par les conservateurs, favorables à l’ordre ancien et très populaires dans le monde rural. Louis-Napoléon Bonaparte, le neveu de Napoléon 1er, deviendra le premier Président de la République.
Deux ans plus tard, il modifie la loi: pour pouvoir voter, il faut résider depuis au moins trois ans au même endroit ce qui exclut une grande partie des ouvriers (3 millions de votants en moins!) et assure ainsi les prochains succès électoraux. Le suffrage universel meurt donc prématurement!
Puis en 1851, il le ressuscite pour faire ratifier par plébiscites (les référendums de l’époque) son coup d’état puis le rétablissement de l’Empire dont il devient le maître et ce avec environ 95 % de voix favorables à chaque fois …mais il avait pris soin de museler la presse, d’éliminer les opposants et de vérifier que chacun votait « bien » (l’isoloir et le bulletin de vote dans une enveloppe ne seront imposés qu’en 1913).
Après sa chute, en 1870, la République est rétablie mais les républicains ne sont pas vraiment des démocrates car ils considèrent que la masse des électeurs est incapable de voter sur des bases rationnelles.
Les femmes n’avaient toujours pas accès aux urnes. A la fin de la Première Guerre mondiale, pendant laquelle elles avaient produit un immense effort économique, plusieurs projets de loi avaient vu le jour pour les « récompenser » en leur accordant le droit de vote et celui d’être élues. Certains excluaient les tenancières de maisons closes, d’autres se limitaient aux plus méritantes (veuves ou mères de soldats tués au combat), ou aux plus mûres (plus de 30 ans) ou encore aux plus disponibles (libérées des charges éducatives).
Finalement les sénateurs tant de droite (« les femmes n’ont pas à faire de politique ») que de gauche (ils avaient peur qu’elles votent « pour les curés ») votèrent…pour que rien ne change!
Il y aura un deuxième tour..ment, la Seconde Guerre mondiale, et en 1945 toutes les femmes seront enfin reconnues comme électrices et ce pour services rendus contre l’occupant, plus que pour l’accès à un droit naturel: l’infantilisation des citoyens ne date pas d’aujourd’hui!
Pour les marcheurs d’Escalquens, il n’y a pas de secret, ils votent à pieds levés pour la reprise de l’activité élue de leur coeur!
Hommage à Jean-Loup Dabadie
Homme aux multiples talents : Journaliste, romancier, auteur de sketches et chansons, auteur et metteur en scène, traducteur, scénariste et dialoguiste élu à l’Académie française
Interview : Les chansons de ma vie ICI
Difficile de choisir, voici une de ses chansons, Ma préférence à moi. ICI
Voyageons
Le Pérou suite
Le 22 octobre 2014 :
Bonne nuit pour la plupart sauf pour certains, (arrivée d’un groupe de touristes très bruyants). Nous partons pour la visite des Miradors Carmen et Yanahuara. Arrêtés en côte par un embouteillage nous sommes obligés de descendre du minibus pour le pousser (pb d’embrayage). Nous avons une vue magnifique sur la chaîne des volcans. De la place d’armes nous allons faire le tour du marché couvert, lieu toujours aussi magnifique a parcourir, fruits et légumes colorés et bien rangés (admirez l’échafaudage des fraises)
Nous voyons aussi des fœtus de lama séchés, (quand on construit une maison, il est de coutume d’enterrer un foetus de lama sous la première pierre en guise d’offrande à Pachamama (la déesse de la terre) afin qu’elle porte chance), des grenouilles séchées donnant certains pouvoirs, mixées et mélangées à l’alimentation etc………..
Cliquer ici pour voir les photos
Visite du Couvent Santa Catalina : Le couvent Santa Catalina a été construit en 1579. Sa surface est de 20 462 m². Il hébergeait 450 religieuses en clôture, qui n’avaient aucun contact avec le monde extérieur jusqu’en 1970. Aujourd’hui, il compte environ 40 carmélites[1].
Le couvent est si vaste qu’il est semblable à une petite ville avec ses rues, ses jardins, ses cloîtres et ses parcs.
Le couvent est au centre de la ville d’Arequipa, classée au patrimoine mondial. Il a conservé son architecture originale du XVIe siècle. Il est l’heure de déjeuner et mis en appétit lors de la visite du marché (foetus de lama et grenouilles séchés) je rigole ……. nous retournons à celui ci pour nous restaurer.
Encore quelques achats avant de retourner à l’hôtel boucler difficilement nos sacs et rejoindre l’aéroport pour le retour sur Lima. Nous retrouvons notre hôtel « El Tambo » à Miraflores.
Cliquer ici pour voir les photos
Le 23 octobre 2014 :
Afin de compléter nos cadeaux souvenirs nous allons jusqu’au marché artisanal et nous nous retrouvons tous pour un dernier repas péruvien en balcon sur l’océan pacifique
Avant le départ pour l ‘aéroport nous avons la joie de revoir Claudie bien remise du trek de l’Ausangate. A la nuit tombée nous décollons de Lima.
Cliquer ici pour voir les photos
Le 24 octobre 2014 :
Douze heures de vol, nous nous posons à Madrid et après une escale de quelques heures nous sommes à Toulouse il est 18 h 30, une dernière photo avec drapeau, alpaca et bonnets péruviens, nous nous quittons le cœur gros, fatigués, mais super heureux et la tête pleine d’images qui resterons longtemps gravées.
Conclusion :
Un voyage parfaitement organisé merci à Terra Andina, et surtout merci à Pierrot notre Président pour le choix de cette destination et pour les modifications apportées au programme initial. Super entraide entre tous, bravo à tous les participants qui ont affronté et vaincu toutes les difficultés de ce périple. Nous sommes tous ravis de ce voyage, certainement le plus varié et le plus accompli de tous ceux que nous avons fait.
Nous sommes heureux de vous avoir fait partager notre voyage. Ce reportage nous a permis de revivre jour après jour notre magnifique périple, on a essayé de retrouver les noms des lieux et les explications données au cours de ces trois semaines. Ouf, ouf, c’est enfin fini !
Avons nous réussi à vous faire partager nos émotions ? Nous l’espérons ……..
Pour terminer par un feu d’artifice
pourquoi pas un second ? au japon cette fois
Le mot de la fin
La lumière est au bout du tunnel ….. 
Le confinement avec plaisir avons quitté
Pour entrer dans une nouvelle phase plus décontractée
Dans laquelle nous sommes encore plongés.
Souhaitons que sagesse nous saurons garder
Afin d’éviter, ce qui serait regrettable, de rechuter.
Durant cette longue période, plus de randonnées,
Plus de photos, plus de comptes rendus pour raconter
Les plaisirs que nous pouvons éprouver
Lors de ces sorties toujours appréciées.
A ce manque regrettable, il a été pallié,
Certaines, jamais à court d’idées,
Ont imaginé de publier le journal des confinés
Qui a permis de rester avec vous reliés.
Dans un esprit très varié et recherché,
Au cours des nombreuses semaines passées
Vous avez pu trouver de multiples activités :
Curiosités, jeux, danses, chants, gym, sans oublier
Les chroniques toujours aussi documentées
De notre ami Philippe qui pourrait, à y bien regarder,
Jouer le rôle de conteur, de guide dans la rose cité
Pour nous faire revivre des scènes du passé.
Le scribouilleur dans des thèmes divers
A essayé, à sa façon, de vous accompagner
A travers quelques brins de poésie variée,
Et s’il est parvenu à vous dérider
Ou à vous émouvoir selon le sujet traité,
A passer ces semaines plus aisément il aura contribué.
Maïté et Alain nous ont aussi fait voyager,
Leur voyage au Pérou ils nous ont conté
Nous permettant en leur compagnie de nous évader
Et ainsi à l’enfermement d’échapper. ….
Tous nos sincères remerciements à Geneviève qui s’est totalement investie pour continuer à faire que notre Club continue à vivre par blog interposé. En dehors des chroniques, poèmes et voyage, c’est elle qui a cherché, fouillé sur internet pour trouver de quoi vous distraire, vous amuser et même vous instruire (visite de musées, de peintures …)
Pendant ce temps, notre autre référente qui a également participé à la mise en place du journal, s’est aussi investie dans un autre domaine de circonstances : la fabrication de masques au moment où ils étaient introuvables. Elle en a confectionné plusieurs dizaines avec au début, tissu et élastiques de récupération. Elle les a ensuite distribués à domicile à des amis ou relations, peut-être vous-même en avez profité.
Toutes ces initiatives et actions méritent un grand coup de chapeau. Si vous avez apprécié, faites leur savoir, un petit mail, un SMS ou un coup de fil seront le témoignage de votre satisfaction, et pour elles ce sera un rayon de soleil estompant la morosité passée, la lumière est au bout du tunnel …..
Le scribouilleur ce 27 mai 2020
Notre aventure journalistique est terminée.
Ce numéro 16 est le dernier. Nous espérons que les divers articles vous ont permis de passer un agréable moment.
Rendez-vous à la rentrée pour de nouvelles randonnées !