Cet après midi sur Balma, c’était presque les giboulées, par deux fois des nuages ont trempé les 26 courageux randonneurs de la MJC d’Escalquens.
Nous étions déjà secs de la première averse, que tout de suite la seconde averse nous tombait dessus.
Dommage !… pour le lac Saint Clair nous en ferons le tour lors d’une prochaine sortie sur Balma.
Cette randonnée dans ce coin de Balma nous fait apprécier un secteur aéronautique très important.
- Tout d’abord, affiché sur le terrain de sport un hommage à Pierre-Georges LATECOERE, entrepreneur aéronautique et fabricant d’avions et d’hydravions dès 1916,
En 1919 il fonde les lignes aériennes LATECOERE.
- Passons ensuite près du secteur des Aérostiers, bâtiment prestigieux appelé aussi le ballon.
Ce bâtiment a également servi à la réparation et l’entretien du matériel aérien.
Aujourd’hui, le « ballon » dont l’espace a été divisé en trois étages a perdu sa vocation initiale. Le rez-de-chaussée sert de lieu de stockage. Les trois étages servent de pôle d’instruction et d’entraînement physique et sportif.
- Viennent ensuite le CEAT « Centre Essais Aéronautique de Toulouse » fondé en 1949, et la Direction Générale de l’Armement et Techniques Aéronautiques D.G.A.T.A.
- Voyons également le Super Etendard (1er vol en 1974), et enfin le Noratlas (1er vol en sept 1949)
Merci à toutes et à tous pour votre rythme bien soutenu, et merci aussi pour les douceurs sucrées proposées lors de la pause.
Et voici la chronique de notre ami Phillipe
RemBal ma..cron!
Car c’est à Balma que nous sommes allés marcher en ce jeudi 17 janvier 2019.
Et le premier des premiers de cordée devait participer à notre randonnée.
Mais il y a eu un hic, objet de ma chron…ique!
En effet, les services de la présidence se sont trompés : ils ont confondus l’aéroport de Francazal et « les rangs d’honneur » qu’y faisaient les gilets jaunes avec celui de Balma-Lasbordes et les gilets jaunes des randonneurs d’Escalquens. Depuis qu’il n’y a plus, officiellement, à la manoeuvre, Alexandre B., c’est une désorganisation de ..dingue!
Et pourtant, Balma est le lieu idéal pour retrouver le lien avec les citoyens porté disparu depuis un certain temps et découvrir les réalités de la France périphérique car il y a:
– la citoyenneté de cette commune créée en tant que telle en pleine révolution, en 1790.
– la laïcité avec sa mairie-école construite en 1842, dès l’obligation faite à toutes les communes de France.
– et le religieux avec deux églises . La plus récente, édifiée au milieu du XIXème siècle, au centre du village, et la plus ancienne, rurale et pauvre, où subsistent encore des vestiges du Xème siècle, et qui est consacrée à Saint-Martin, cet évêque connu pour avoir partagé son manteau avec un pauvre..
– le rural avec ses routes à la vitesse limitée à 80 km/h et l’urbain avec ses voies rapides dans cette commune qui n’avait que 1 000 habitants à la fin de la Deuxième Guerre Mondiale et qui en compte aujourd’hui plus de 15 000!
– les seigneurs et les bourgeois qui ont fait construire et habitent encore plusieurs domaines et châteaux dont un que nous avons tout juste entraperçu quand il nous a fallu malheureusement parer au plus pressé (et au plus court!) à cause de l’averse.
– et les manants qui n’ont que leurs pieds pour se déplacer et les ponts pour s’abriter quand le climat social et les phénomènes météorologiques sont hostiles….
Car, même la pluie s’était préparée à l’accueillir: elle a assuré, deux fois plutôt qu’une, le ….ruissellement qu’il vante tant.
Qu’à cela ne tienne, les randonneurs d’Escalquens, eux, n’ont pas besoin de participer au grand débat car ils n’ont que des hauts dans leurs ébats..pédestres!
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