Journal des reconfinés N°3 19 novembre 2020

Espace poésie

HISTORIQUE DU CHÂTEAU FEODAL DE BIZE

 

BIZE, petit village de 220 âmes est situé dans les Hautes-Pyrénées, entre Montréjeau et Lannemezan. Il  possède un château du XIVe siècle, actuellement non entretenu car ses propriétaires sont décédés, et le successeur habitant la région parisienne est sous tutelle. Il s’agit d’un château médiéval reconstruit au XVIIe siècle. Il est actuellement conservé dans son état, avec son mur d’enceinte et ses deux tours. L’histoire de la seigneurie de Bize demeure encore à ce jour bien mystérieuse. Les terres de Bize semblent avoir appartenue à une famille originaire d’Aragon ou de Navarre avant que, suite à de multiples mariages, elles ne deviennent la propriété du seigneur de Sarlabous. Quelques siècles plus tard, lors de la Révolution, le descendant du seigneur de Sarlabous, Jean Antoine de Mun Cardeilhac s’exila pour échapper à la prison.

Avant les derniers propriétaires, le château avait appartenu à une famille dont le mari, militaire de carrière, avait participé à de nombreuses expéditions et notamment à celle du Tonkin en 1883. Ayant ainsi beaucoup voyagé, il avait ramené de nombreux souvenirs. Un fils de cette famille préférant la vie champêtre aux champs de bataille, s’est installé dans les lieux en tant que cultivateur. C’est à cette période que le texte qui suit fait référence

Mes souvenirs de

 La vie autrefois dans le château de BIZE

 

 

 

Le vieux château féodal, sur une motte perché,

A maintes reprises a été patiemment restauré

Sous l’œil des experts dans le respect du passé.

Il a encore fière allure de ses deux tourelles flanqué,

Dominant prés, bois, guérets et vergers.

Un vieux garçon dans ses murs s’est installé

Faisant valoir les biens de la propriété.

Des vaches gasconnes fournissent un lait parfumé,

La basse-cour diversifiée dans la cour égaillée,

Avec ses poulets rôtis accompagnés d’une salade frisée

L’hôte le plus exigeant vont régaler.

Les œufs du jour dans la paille relevés et par la poêle passés

Accompagnés d’une tranche de jambon fumé

Raviront les papilles du laboureur fatigué.

Aujourd’hui, par une chaude journée

De la fin d’un mois d’août  ensoleillé,

Amis et proches voisins ont été sollicités

Pour main forte venir prêter.

C’est le jour du dépiquage, le jour de vérité,

Le jour où nous verrons si le blé

Dans le sac de toile écrue aura abondamment coulé.

Dans la cour, un gros moteur est calé,

La batteuse poussiéreuse est installée,

La tension de la courroie est vérifiée.

Chacun connait le poste qu’il doit occuper.

Les femmes dans la cuisine sont affairées à préparer

Un copieux repas qui n’aura rien de léger !

Il s’agit d’un travail pénible et les hommes seront affamés

Et c’est avec grand plaisir qu’ils seront attablés.

Auparavant, au cours de la matinée,

Des pauses nécessaires seront aménagées.

La Marie-Jeanne et les verres vont circuler

Pour abreuver les gosiers par la poussière desséchés.

Ceux qui dans cette tâche sont les plus pénalisés,

Ce sont les porteurs de sacs lourdement chargés.

Il faut un savoir-faire pour sur l’épaule caler

Ces lourdes charges qui font les reins ployer

En gravissant les marches de l’escalier

Avant dans le grenier les décharger.

Ce lieu magique et mystérieux est recherché

Par les enfants avides de trésors cachés.

Mais ceci dans un autre texte vous sera conté.

En attendant restés bien confinés,

Sûrement gage de la santé préservée.

 

Le Scribouilleur ce 4 novembre 2020

 


La chronique de Philippe

Fête défaite!

Après le « casse-tex..tes » du gouvernement qui prive les randonneurs d’Escalquens de librairies, c’est le jour de Noël qui ne sera plus Noël, sacrifié sur l’autel de la pandémie. Faut-il également y voir un exemple de mise en oeuvre de la laïcité à la française?!

Après le confinement du printemps, l’adage bien connu « Pâques à la maison, Noël même punition! » s’est vérifié.

La France, après seize siècles de tradition, va donc rejoindre les deux seuls pays au monde qui interdisent, sous peine de prison, de fêter Noël: la Somalie et le Sultanat de Brunei. 

Bien avant le christianisme, les jours sombres aux longues nuits de la période du solstice d’hiver étaient source de grande peur, celle de la mort du soleil (ce qui ne manquera pas d’arriver mais dans 5 à 7 milliards d’années).

Son renouveau et le retour de la lumière à compter du 25 décembre étaient fêtés en conséquence.

La première célébration chrétienne de ce qui se nommera  bien plus tard Noël (mot d’origine latine signifiant « naissance ») a eu lieu, sous l’Empire Romain, en 336 de notre ère. Il n’était pas question de l’anniversaire de la naissance de Jésus (la date est alors inconnue) mais plutôt de reprendre cette date d’une tradition païenne en lui donnant un nouveau sens. Tous les cultes seront interdits à partir de l’an 380 afin qu’il ne subsiste plus que les célébrations de la seule religion officielle et légale, le christianisme.

Christmas decorations at a Christmas Market.

 

Aujourd’hui, ni l’année ni le jour de la naissance du Christ ne sont connus précisément : en s’appuyant sur les textes de l’Evangile, les historiens estiment qu’il serait né entre l’an 7 et l’an 5 avant notre ère.

Il naquit donc « avant Jésus Christ »! Ce paradoxe est dû au fait que le début de l’ère chrétienne a été définie au VIème siècle, avec cette erreur de quelques années, et qu’il n’y a jamais eu de rectification du calendrier. D’autant plus que nos ancêtres ont commencé à compter les années dans ce référentiel bien plus tard, au début du 2ème millénaire:  » La peur de l’an 1000″ n’est qu’une légende infondée car ils ne savaient pas qu’ils étaient dans cette année là! 

En conséquence, le 25 décembre, les chrétiens célèbrent l’évènement de la naissance de Jésus et non son anniversaire. 

Les Romains décoraient leurs maisons avec des branchages qui restaient verts, symboles de vie même en hiver. Cette tradition génèrera celle du sapin, arrivée en Alsace au début du XVIème siècle et qui se généralisera en France après la guerre de 1870, quand les Alsaciens ne voulant pas devenir Allemands s’établiront dans tout le pays. Et c’est encore et toujours en 2020 qu’un autre péril allait abattre cette coutume: la sensibilité écologique ne veut plus voir décimer des arbres pour les exhiber en place publique ou dans les maisons!

Le Père Noël est connu sous sa forme actuelle dans notre pays depuis le milieu du XIXème siècle. Il nous a été offert en cadeau par les pays du nord de l’Europe, souvent de confession protestante. Cette tradition se laïcisera et se développera sous sa forme marchande au début du XXème siècle. Il contribuera à la fête familiale que nous connaissions jusqu’à l’année dernière.

Malheureusement, aujourd’hui, il n’a pas pu obtenir d’attestation de déplacement dérogatoire pour effectuer sa mission. Il est désormais condamné à télétravailler et a dû sous-traiter sa mission à des entreprises de commerce électronique qui ont préféré utiliser des avion-cargo, des camions et autres entrepôts monumentaux au détriment des rennes et traîneaux.    

    Les marcheurs d’Escalquens ne sont pas nés d’aujourd’hui mais ils ne vieillissent plus puisqu’il n’y aura pas, non plus, de festivités du Jour de l’An : ils resteront en 2020! 

 


PARTONS EN VOYAGE EN ALBANIE KOSOVO MONTENEGRO

Jour 4 mercredi 19 juin Cerem – Doberdol

19 km, dénivelé +1130 m – 500 m

Bien sûr ce matin les chaussures sont encore bien humides….

Après un petit déjeuner et la répartition du repas pour midi, nous prenons une large piste sous un beau soleil sans un seul nuage ouf ! …

 

Parvenus à un col, nous sommes en limite frontière du Montenegro que nous franchirons par moments. A midi nous déjeunerons dans la cour d’une petite bergerie en compagnie d’un couple âgé très sympathique. L’homme très bricoleur est en train de construire un gîte tout en bois. Nous poursuivons notre chemin, le temps se couvre mais nous arriverons sans pluie dans une large vallée où se trouvent de nombreuses bergeries qui constituent Doberbol.

Ici pour deux nuits, nous sommes répartis dans deux dortoirs, anciennes bergeries. Personnellement nous sommes logés « confortablement » (sol cimenté, draps aux murs). Nos amis, eux, ont un sol en terre battue et des murs en planches très disjointes.

 

La maison en bois servant de réfectoire, est particulière mais nous y prendrons de très bons repas.

Jour 5 jeudi 20 juin Doberdol – Lac de Dashi – Doberdol

9 km, dénivelé + 520 m – 520 m

Après une nuit dans les courants d’air pour certains, nous aurons un petit déjeuner pantagruélique…soupe de haricots, aubergines et poivrons frits, fromage ….

Au menu du jour une boucle par le lac de Dashi. Dès le départ nous grimpons dans les prairies sous un beau soleil. Autour du lac subsistent quelques névés qui n’empêcherons pas Berri de faire un joli plongeon … et pourtant l’eau est fraîche. Eraldi nous propose de grimper jusqu’au col avant de faire la pause pour le déjeuner. Montée très raide.

Nous redescendrons par un autre itinéraire qui nous permettra de faire une halte au lodge de Bilbil, un jeune guide local qui a passé la journée avec nous. Devant chez lui sèchent sur des couvertures des fleurs de primevères sauvages officinales.

Pendant cette descente nous avons face à nous sur l’autre versant le sentier qui nous permettra demain de monter aux « trois frontières »

Pour voir les photos du jour 4 cliquer ici

Pour voir les photos du jour 5 cliquer ici

La suite au prochain numéro


 

Espace danse

La milonga, Tous en piste !

 


Quelques vidéos pour se distraire

 

L’entraide animale

 

Chansons de notre jeunesse

 

 

Le confinement en Provence

 


JOUONS

QUELQUES ENIGMES

Quand je mange, je grandis et quand je bois, je meurs. Qui suis-je ?

 

On m’entend mais on ne me voit pas. Qui suis-je ?

 

Quel numéro à 3 chiffres vous donnera la même  réponse si vous soustrayez 5 ou divisez par 5 ?

 

Quand pouvez-vous 2 à 11 et obtenir 1 ?

 

Qui a deux branches, mais pas de feuilles ?

 

Quelle lettre on peut lancer dans tous les sens ?

 

Réponses en bas de page

 


Vous avez dit attestation dérogatoire obligatoire ?

Voici quelques spécimens :

 

 

 

et la plus ancienne :

 

En 1720 c’est la peste à Marseille. 40 000 habitants meurent de la maladie soit environ la moitié des habitants.

On a longtemps pensé que ce fléau avait été porté par un bateau le Saint Antoine.

Les marseillais sont confinés avec interdiction de sortir de la ville et de communiquer en très eux…Malgré tout la peste s’étend dans d’autres villes, Aubagne, Cassis, Aix-en-Provence, Arles, Toulon, Alès, Avignon. Il faudra attendre 1722 pour que la maladie disparaisse. Au total c’est entre 90 000 et 120 000 victimes qui sont à déplorer.

Certains déplacements étaient assujettis à des attestations dérogatoires de déplacement.

En cas de fraude ce n’était pas 135 € à payer, mais la peine de mort !

 

Ça ne vous rappelle rien ?


Rions plutôt pour rester optimistes

Un peu osé je l’avoue…

  « Le Cul du curé »                                                      

Une histoire qui n’est pas celle que vous croyez

Un jour, un curé s’est engagé dans une course, sur son âne nommé « CUL », et il a gagné.Le curé était tellement content de son âne Qu’il s’est engagé de nouveau dans une autre course

Et il a gagné encore une fois.Le journal local a écrit en première page : Le CUL DU CURÉ VA DE L’AVANT.

L’évêque était tellement contrarié par ce genre de publicité qu’il a ordonné au curé de ne pas inscrire l’âne dans une autre course.LE CUL DU CURÉ DÉPLAIT À L’ÉVÊQUE a titré le journal ;

C’en était trop pour l’évêque alors il ordonna au curé de se débarrasser de l’âne.
Le curé a décidé de le donner à une religieuse dans un couvent proche.
Le journal local, entendant la nouvelle, a posté le titre suivant le lendemain :
UNE NONNE A LE MEILLEUR CUL DE LA VILLE.
L’évêque s’est évanoui Il a informé la religieuse qu’elle devrait se débarrasser de l’âne, alors elle l’a vendu à une ferme pour 10 €.
 Le lendemain, le journal disait :
UNE NONNE VEND SON CUL POUR 10 €
 C’en était trop pour l’évêque alors il a ordonné à la religieuse de racheter l’âne et le conduire dans les plaines où il pourrait courir à l’état sauvage.
Le lendemain, les titres se lisaient comme suit :
LA NONNE ANNONCE QUE SON CUL EST LIBRE ET À L’ÉTAT SAUVAGE.
L’évêque a été enterré le lendemain
La morale de l’histoire :
– Être préoccupé par l’opinion publique peut vous apporter beaucoup de chagrin et de misère. . .
– Et même, raccourcir votre vie.
– Alors soyez vous-même et profitez de la vie.
– Arrêtez de vous inquiéter pour le cul des autres,
– Occupez-vous juste de vos propres fesses !!!
– Vous vivrez plus longtemps !
Si tu n’as pas ri, tu as au moins souri ! Et c’est bon en ce moment.

 


Quelques pensées inspirantes

 

 

Pour les yeux et les oreilles, les beautés de la nature

 

 


SOLUTIONS DES ENIGMES

  • le feu
  • la voix
  • 6,25
  • ajoutez 2 à 11 heures et vous obtenez 1 heure
  • les lunettes
  • la lettre D (les dés)

A bientôt pour le N° 4 du journal des reconfinés

 

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