Journal des déconfinés prudents du jeudi 21 mai 2020

Espace poésie

 

                                     Pierre qui roule n’amasse pas mousse …

 

C’est dans la belle région de Normandie que je suis né.

Au-dessus de moi, il y a plusieurs milliers d’années

De grasses et vertes prairies ont poussé

Ainsi longtemps j’ai vécu dissimulé.

 

Si tu veux mieux m’apprécier, me contempler,

C’est de la mer qu’il faut me regarder.

Mon nom ne peut t’échapper,

Si tu dis falaise, tu as gagné.

 

De calcaire et de silex je suis constituée,

Quand le matin, le soleil vient m’éclairer

Le marin qui rentre au port fatigué

Devant ma beauté retrouve vie et reste extasié.

 

Certains disent que du roc j’ai la dureté,

Et qu’ainsi je peux vivre encore des milliers d’années.

J’aimerais bien qu’ils disent la vérité

La suite va leur montrer qu’ils se sont trompés

 

Exposée au vent tempétueux, à la pluie et à la gelée,

Incessamment par la mer battue et sapée

Jour après jour je sens mes pieds grignotés

Et un jour tout un pan s’est écroulé.

 

Par un mouvement incessant, toujours renouvelé,

Mes os par la mer sont triturés, attaqués de tous côtés.

Flux et reflux s’épaulent et sans jamais se lasser

Du calcaire se sont défaits, seul le silex a résisté.

 

Sans cesse balancés, les blocs se sont cognés,

Se sont entrechoqués et peu à peu ont fini par s’user.

Les grains de sable à cette érosion ont participé

Faisant que peu à peu leur taille a diminué.

 

Ainsi brassé, secoué durant des milliers d’années

J’ai pris une forme arrondie, polie, satinée,

Galet est le nom que l’on m’a donné

Sur certaines plages vous pouvez me trouver.

 

C’est ainsi qu’un jour, quand la mer s’est retirée,

Brillant au soleil levant, encore mouillé,

Par mon éclat un enfant est attiré,

Rayonnant de joie, il se baisse pour me ramasser.

 

Enchanté, émerveillé, il ne peut s’empêcher de crier :

« Maman, c’est trop beau, viens voir ce que j’ai trouvé !

C’est un vrai trésor que la nature m’a donné,

A ma collection je vais pouvoir l’ajouter »

 

C’est ainsi que d’une falaise de Normandie tombé,

Après avoir été longuement balloté,

Le hasard a fait que je me suis retrouvé

Dans les mains d’un collectionneur passionné.

 

Le scribouilleur ce 22 avril 2020


Musique

Le roi de la bouteille

 

Jeune pianiste surdoué, admirez la dextérité ….vous n’en reviendrai pas. 

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Avez-vous déjà vu un rossignol de très près ? celui-ci chante en plus

 


Toujours des mots… mais avec l’accent cette fois

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Rions un peu

Tous ensemble…..Félicie…..aussi  !     cliquer ici

Connu, vu et revu mais toujours aussi drôle cliquer ici

 


Chorégraphie

quelle souplesse cliquer ici

 


Voyageons

Le Pérou suite

Le 18 Octobre 2014 :

Nous sommes réveillés par le «Hi Han » d’un âne sous la fenêtre de notre chambre. Après un bon petit déjeuner nous faisons nos adieux à cette sympathique famille en promettant aux enfants de leur envoyer des photos.

Nous quittons l’île d’Amantani pour rejoindre l’île de Taquilé. Pendant la traversée Ely nous informe sur les coutumes particulières de l’île de Taquilé, gérée par une communauté. Les habitants de Taquile régulent leur vie en société en fonction du code moral Inca ‘ama sua, ama llulla, ama qhilla’ (ne vole pas, ne mens pas, ne sois pas paresseux).

A Taquilé les femmes filent la laine mais ce sont les hommes qui tricotent, le capitaine de notre bateau a tricoté lui même le joli bonnet qu’il porte (couleur rouge signe que l’homme est marié, couleur blanche pour les célibataires).

Après une heure de bateau nous accostons à l’extrémité opposée de l’île et nous ferons à pied la traversée. Par un chemin bien empierré nous remontons jusqu’à la place centrale, quelques achats d’artisanat à la coopérative, cartes postales à l’exposition de photos et nous redescendons vers le port d’Alsuno. Avant d’embarquer nous déjeunons en terrasse avec vue imprenable sur le lac Titicaca.

Pendant le retour en compagnie de deux jeunes mères et leurs enfants Nathalie s’essayera au pilotage.

Puno, sortie en ville pour échanger quelques Euros en Soles, un orage éclate, la plupart d’entre nous va déguster un double Pisco. Il fait nuit, nous sommes trois à retourner à l’hôtel en courant sous l’averse. C’était sans compter sur la présence d’un grand trou non balisé et non couvert. Bien sûr Alain tombe dedans et nous fait une grosse frayeur. Nathalie met en application sa récente formation de secouriste et panse la plaie.

Resto et dodo

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Le 19 octobre 2014 :

Accompagnés de Julian, notre guide pour la région du Canyon de la Colca nous quittons Puno et le Lac Titicaca. Nous traversons l’Altiplano, passons le col Patapampa (4900 m) où nous avons une vue sur plusieurs volcans (autour de 6000 m d’altitude) dont un qui fume.

Nous apercevons des flamants et quelques vigognes difficiles à voir dans ce paysage.

Pause déjeuner à Chivay, quelques achats pour le lendemain et nous rejoignons notre hötel à Yanque. Petit détail amusant, sur les murs les cactus remplacent les tessons de bouteille.

Fin d’après midi balade de deux heures aux ruines de Uyo Uyo site archéologique pré-Inca qui surplombe la vallée fertile du Rio Colca.

Après le dîner nous assistons à une démonstration de danses locales par les élèves de l’école pour financer leurs sorties, bien sûr nous danserons avec eux.

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Curiosité

l’art du trompe-l’oeil

avec de la peinture

en prenant une photo

 


 

Une dictée ?

 

 


 

A bientôt pour les derniers exemplaires du journal des déconfinés prudents

 

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