Balade urbaine du 24 avril 2018

 

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Il faut croire que la date a été mal choisie si j’en juge par le nombre de personnes qui ont pu se rendre disponibles. De nombreuses raisons peuvent être invoquées, toutes sûrement plus pertinentes les unes que les autres, mais je pense surtout avoir subi la concurrence de la randonnée organisée par les copines ce même jour, avec à la clef, trois anniversaires annoncés par les donzelles concernées !! J’avoue que si j’avais eu le choix, j’aurais peut-être opté comme l’on fait toutes les charmantes gazelles gourmandes !!

Cette remarque liminaire posée, revenons à notre balade. Je serais assez succinct, l’intérêt pour ceux qui n’ont pas eu le « bonheur » de nous accompagner étant assez limité. Nous aussi nous sommes passés devant des vitrines de pâtisseries fort alléchantes, mais nous n’avons pas cédé à la tentation …..nous n’aurons pas de remords comme certaines !!

Nous avons bénéficié d’un temps superbe, un peu chaud pour la saison.

Avant d’entamer la découverte, il est rappelé que nous sommes dans la « Ville rose » dont l’appellation est due au matériau utilisé : la brique. Le manque de pierre dans la région explique la raison pour laquelle on s’est tourné vers l’argile pour la fabrication de briques spécifiques à la région appelées briques foraines.

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Ce fut ensuite un lent cheminement dans les ruelles du vieux Toulouse, avec arrêts chaque fois qu’un immeuble, un hôtel particulier méritait une observation détaillée suivie d’explications relatives à l’ancien propriétaire ou à l’architecte ayant réalisé ce qui n’est pas toujours, avouons-le, un modèle de beauté architecturale, tant des décors divers surchargent les façades. (Hôtel de Bagis appelé aussi Hôtel de pierre)

Parfois c’est sur un superbe bas-relief surmontant une porte que notre regard s’est posé : un atelier de sculpture montrant l’artiste au travail, entouré de petits angelots, le tout réalisé avec une finesse remarquable dans le détail.

L’église Notre-Dame de la Dalbade nous a séduits par la beauté de son tympan en céramique polychrome, surmontant un portail de style Renaissance en pierre, à deux vantaux. Encadrant celui-ci, plusieurs colonnes et statues représentant des saints ou des évêques.

La porte étant ouverte, nous nous sommes hasardés à pénétrer. Une vaste nef unique conduit au chœur dont les vitraux très lumineux apportent une chaude lumière. A l’opposé, un somptueux buffet d’orgue, véritable chef d’œuvre comportant plus de 3000 tuyaux est classé monument historique.

Voilà quelques-uns des éléments qui ont émaillé notre visite de ce quartier des Carmes et de la Dalbade. Notre nombre restreint nous a permis de circuler discrètement dans les ruelles, nous fondant ainsi dans le flot des touristes déjà nombreux en ce début de vraie saison printanière.

Clément

pour voir les photos de Jean Marc cliquer ici

 

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